La recherche médicale

« Mise au point de l’approche sur cellules uniques pour l’étude des mécanismes de transformation maligne au cours de la maladie   cœliaque »

Le projet s’inscrit dans la continuité des travaux menés depuis plusieurs années pour identifier les mécanismes des lymphomes malins compliquant la maladie cœliaque. Le but est d’améliorer le traitement et le pronostic de cette complication rare mais très sévère de la maladie cœliaque.

Dr Nadine Cerf-Bensussan, Institut IMAGINE-INSERM 1163 Janvier 2020 23

« Suivi des patients avec sprues cœliaques réfractaires par détection des peptides immunogéniques de gluten dans les urines »

L’objectif est de comparer la présence qualitative (+ ou -) de GIPs dans les urines chez des patients avec sprues réfractaire de type I (SRI) et II (SRII) avec le titre des anticorps sériques anti-transglutaminase. Il s’agit de déterminer si la positivité des anticorps anti-transglutaminase observée chez certains patients avec sprue réfractaire est liée à l’ingestion résiduelle de gluten ou si elle est liée à l’inflammation persistante malgré l’éviction du gluten.

Pr Georgia Malamut, Service de Gastroentérologie, Hôpital Cochin 

« Approche dynamique in vitro de la déstructuration et de la digestion du complexe amidon-gluten pour comprendre la sensibilité au gluten »

L’hypothèse du projet est que la Sensibilité au Gluten Non Cœliaque pourrait être déclenchée par une résistance à la digestion du gluten. La digestion commence dans la cavité buccale au cours de la mastication grâce à la fragmentation mécanique de l’aliment et le mélange avec la salive. La déstructuration de l’aliment continue dans l’estomac, puis dans l’intestin. La résistance du gluten à la digestion pourrait être ensuite modulée selon les propriétés de l’aliment lui-même et la physiologie du tube digestif. L’analyse moléculaire des mécanismes de digestion du gluten est donc l’objectif de ce projet.

Ce projet est déposé conjointement par Véronique Santé-Lhoutelllier, directrice de recherche INRA (Unité QuaPA) et Marie-Agnès Peyron, chargée de recherche INRA (Unité de Nutrition Humaine). Le travail sera réalisé en collaboration avec le Dr Corinne Bouteloup, CHU de Clermont-Fd et INRA (Unité de Nutrition Humaine), membre du Comité médical de l’AFDIAG, et partenaire du projet GlutN. 

« Études des risques de l’utilisation d’un inhibiteur de JAK1 pour le traitement de la maladie cœliaque réfractaire de type II »

Le but de ce projet est de tester in vitro et in vivo dans un modèle de xénogreffe, l'hypothèse centrale selon laquelle l’utilisation du ruxolitinib, un inhibiteur de JAK1 pourraient être contre-productive en raison de la présence d'une sous-population tumorale réfractaire.

Dr Anais Levescot (équipe du Dr Cerf-Bensussan, Imagine Paris)

« Épidémiologie de la maladie cœliaque en France chez l’enfant »

L’objectif principal de ce projet est de contribuer aux données épidémiologiques françaises, par l’estimation de la prévalence et de l’incidence de la maladie cœliaque chez l’enfant, à partir des données du SNDS (Système National des Données de Santé) et de comparer ces données et leur évolution au regard des données européennes. Les objectifs secondaires seront :

• d’évaluer l’adéquation des pratiques de diagnostic observées dans le SNDS avec celles préconisées selon les recommandations de l’ESPGHAN au cours de la dernière décennie (2011-2021), avec le type d’anticorps recherché, la réalisation de biopsie
• de caractériser l’âge au diagnostic
• de décrire les comorbidités associées à la maladie cœliaque et présentes au décours de la phase diagnostique

Dr Chloé Girard (équipe du Pr Mas, Toulouse)